La CFE-CGC intervient à l’Assemblée Nationale sur l’avenir de l’aéronautique
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La CFE-CGC AED a été auditionnée…
Nous avons affiché nos positions sur des questions telles que:
– Quel était l’état des entreprises françaises sous traitantes de la filière aéronautique avant la crise actuelle? Impacts éventuels de la crise Boeing 737Max.
– Quelles répercutions la crise sanitaire a-t-elle sur ces entreprises (ralentissement voir arrêt de la production, procédures collectives, APLD, licenciements…) ?
– Ces entreprises ont elles rencontré des difficultés pour bénéficier des mesures d’urgence prises par l’Etat dans les premiers mois de la crise (activité partielle, PGE etc..) ?
– Comment fonctionne le nouveau dispositif APLD ? Qu’en pensez-vous ?
– Certains salariés en sous activité ont-ils eu l’occasion d’aller travailler temporairement dans d’autres entreprises d’autres secteur exprimant des besoins (prêt de main d’oeuvre).
– Votre avis sur le plan gouvernemental « aéro » en particulier sur l’aspect qui vise à moderniser les sites de productions, d’adapter l’outil productif vers l’usine 4.0 ?
– Comment la plan aéro est il mis en oeuvre dans la filière et dans les entreprises sous-traitantes en particulier ?
– Quelles autres actions souhaiteriez-vous de la part de l’Etat Français ?
– Vote avis sur la charte d’engagement sur les relations entre donneurs d’ordres et sous-traitants.
– Quel regard portez-vous sur les relations de sous-traitance dans la filière aéronautique ?
– Constatez-vous des efforts des donneurs d’ordre dans leurs relations avec les PME et ETI depuis l’adoption de la charte ?
La CFE-CGC AED en a profité pour:
– plaider pour un allongement de l’APLD à 3, voire 4 ans, la profondeur dans le temps de la crise étant supérieure à 2 ans. Objectif: Moins de suppressions de postes.
– soutenir une défiscalisation accrue pour les mesures de départs volontaires afin de les rendre moins coûteuses donc plus nombreuses avec en échange l’engagement de l’Entreprise d’augmenter sa politique d’apprentissage. Objectif: moins de licenciements contraints.
– demander que l’aerofund soit beaucoup plus réactif dans ses aides aux PME.
– soutenir la création d’un système de portage des stocks et en cours afin d’alléger la trésorerie des entreprises.
– expliciter le nécessaire assouplissement des services achats des donneurs d’ordre afin de donner de la respiration financière à leurs fournisseurs.
– dénoncer les projets de délocalisation d’activité.
– décrire le manque de coordination entre les actions régionales et nationales.
– Au delà de l’avion 2035, demander que soit notifiées sans tarder la 5ème tranche rafale.
– demander le déblocage de budget pour installer la chaîne A321 XLR sur Toulouse, l’A321XLR étant attendu par les compagnies aériennes lorsque le trafic aérien reprendra. Il s’agira alors d’être prêt.
– insister sur la nécessaire augmentation des budgets formation et autres FNE afin de préparer les salariés de la filière aux métiers « d’après COVID ».
Nous avons fini en nous positionnant clairement contre la vague « d’aérien bashing » et expliqué que la transition énergétique était importante mais qu’à ce rythme, il n’y aurait plus de filière aéronautique en 2035 pour produire un avion « vert ». Nous ne pouvons combattre qu’un ennemi à la fois. La COVID-19 en est un. Nul besoin d’un autre.