Auteur/autrice : admin
Rémunérations
Salaires Minima Hiérarchiques annuels
Les Salaires Minima Hiérarchiques (SMH) correspondent à une garantie minimale conventionnelle de salaire au-dessous de laquelle le salarié ne peut pas être rémunéré.
Une grille de rémunération applicable à l’ensemble des salariés des sociétés du groupe est établie chaque année. En tout état de cause, les montants retenus doivent être au minimum ceux définis et mis à jour par la Branche Métallurgie.
Les SMH annuels tiennent compte de l’ensemble des éléments bruts de rémunération y compris les avantages en nature versés en contrepartie ou à l’occasion du travail, quelles qu’en soient la dénomination, la nature, la périodicité, soit toutes les sommes brutes figurant sur le bulletin de paie et supportant les cotisations en vertu de la législation de la sécurité sociale à l’exception de :
- la prime d’ancienneté ;
- la part variable pour les emplois de classes F11 à H15 hors minimum garanti ;
- les primes ou majorations pour travaux pénibles, dangereux ou insalubres ;
- les contreparties salariales liées à des organisations ou conditions particulières de travail, mais non versées en contrepartie ou à l’occasion du travail (notamment les majorations de travail en équipes et les astreintes) ;
- les primes et gratifications ayant un caractère exceptionnel et bénévole ;
- les sommes issues de l’épargne salariale (prime de participation et d’intéressement) ;
- les primes d’invention.
En cas de rémunération inférieure au SMH annuel, un “complément annuel de rémunération” sera assuré par le versement d’une indemnité différentielle sur le bulletin de paie du salarié versée avant fin mai de l’année qui suit l’année civile de référence.
Pour l’année 2024, les SMH annuels prévisionnels sont regroupés dans le tableau suivant
Rampe de lancement
La grille des salaires minima hiérarchiques annuels applicable ci-dessus, est complétée par une grille complémentaire et spécifique de salaires minima, à destination des salariés âgés de moins de 27 ans occupant un emploi de classe F11 ou F12 afin de de valoriser la prise progressive d’autonomie et de responsabilités des collaborateurs en début de carrière. Elle a pour effet de leur permettre de bénéficier d’une évolution salariale automatique.
Le barème de cette rampe de lancement est applicable à compter du 1er janvier 2024.
Le changement de salaire minimum hiérarchique de la rampe de lancement se fait au 1er janvier de l’année qui suit le 24ème anniversaire du salarié. À compter du 1er janvier de l’année suivant son 27ème anniversaire, le salarié se voit appliquer les montants du barème unique des salaires minima hiérarchiques du groupe Airbus correspondant à la classe d’emploi et la durée du travail qui lui est applicable
Retraite : fin de carrière
Dans le cas où le salarié décide de faire valoir son droit à départ à la retraite, sans demander à bénéficier de mesures spécifiques de fin de carrière au sein du Groupe Airbus, les conditions appliquées sont les suivantes.
Indemnité
Indemnités de départ à la retraite (IDR) et transformation en temps
Pour tous les salariés, l’indemnité est calculée comme suit :
- pour les 24 premières années d’ancienneté : 2/10 mois de salaire par année ;
- pour les suivantes : 3/10 mois de salaire par année.
Ce montant peut être transformé en jours non travaillés payés, dans la limite de 85 %, qui seront pris juste avant le départ effectif.
Voir la rubrique CET long terme pour les détails du dispositif.
Nota : cette transformation n’est possible que si la date du départ effectif est antérieure à la date du départ à temps plein (CNAV et retraite complémentaire).
Quelques exemples :
Ancienneté | IDR | 85 % maximum |
10 ans | 2 mois | 1,7 mois |
20 ans | 4 mois | 3,4 mois |
24 ans | 4,8 mois | 4,1 mois |
30 ans | 6,6 mois | 5,6 mois |
40 ans | 9,6 mois | 8,2 mois |
Préavis
Sauf accord entre les parties, le préavis à respecter à l’égard de l’employeur est le suivant :
- Ancienneté < 2 ans 1 mois calendaire
- Ancienneté ³ 2 ans 2 mois calendaires
Dispositifs d’accompagnement à la fin du parcours professionnel
Articulation des différents dispositifs
Les mesures d’aménagement de fin de carrière peuvent être accolées les unes aux autres comme suit.
Aucune autre combinaison n’est possible. En particulier :
- le temps partiel aidé ne peut être suivi de l’utilisation du CET LT à temps plein ou à temps partiel ;
- le temps partiel de fin de carrière ne peut être suivi de l’utilisation du CET LT à temps partiel.
La durée maximale des mesures ne peut dépasser 36 mois.
Temps partiel fin de carrière
Le dispositif de temps partiel de fin de carrière s’adresse à tous les salariés jusqu’à ceux occupant un emploi de classe H16 inclus.
Modalités :
- le taux de travail effectif doit être égal à 90 % ou 80 % de la durée de travail de référence du salarié concerné. Le pourcentage d’activité est fixé pour toute la durée de la mesure ;
- aucun retour à temps plein n’est possible au cours ou à l’issue de la mesure de temps partiel de fin de carrière. Par exception, un retour à temps plein au cours de la mesure sera autorisé en cas de diminution importante des ressources du foyer : situation de surendettement, décès du conjoint (ou partenaire de PACS ou concubin), perte d’emploi du conjoint (ou partenaire de PACS ou concubin), prise en charge fiscale d’une personne gravement malade ou en situation de handicap.
Les salariés bénéficient des dispositions cumulatives suivantes :
- paiement d’une majoration de salaire brute de 5 % sur le salaire à temps partiel ;
- prise en charge par l’entreprise des cotisations de retraite sécurité sociale et complémentaires (part employeur) calculées sur le salaire reconstitué à temps plein, sous condition que le salarié décide lui aussi de cotiser sur ledit salaire reconstitué.
Temps partiel aidé
Compte tenu de leur situation particulière, certains salariés peuvent bénéficier d’un dispositif spécifique d’aide au passage à temps partiel pendant une période pouvant aller jusqu’aux 3 ans précédant leur départ à la retraite.
Accessible aux salariés :
- en carrière longue ;
- victime d’un accident du travail dans le Groupe ayant entraîné une incapacité permanente >= 10 % ;
- souffrant d’une maladie professionnelle reconnue ;
- bénéficiant d’une reconnaissance de travailleur handicapé ou d’invalidité dans le cadre d’un aménagement du temps de travail sur prescription du médecin du travail.
Cette mesure permet de réduire son temps de travail tout en bénéficiant d’une majoration de 10 % de salaire par rapport au temps partiel pratiqué :
- taux d’activité à temps partiel possibles : 90 %, 80 %, 70 %, 60 % et 50 % ;
- durée maximale du dispositif 36 mois avant le départ à la retraite ;
- prise en charge possible par l’entreprise des cotisations de retraites à taux plein sous réserve que le salarié cotise également à taux plein.
Départ anticipé
Compte tenu du caractère pénible de leurs conditions de travail, certains salariés peuvent bénéficier d’une cessation anticipée de leur activité professionnelle, allant de 3 mois à 8 mois maximum avant leur départ à la retraite.
Bénéficiaires
Le dispositif de départ anticipé s’adresse aux salariés qui ont été confrontés,
durant leur carrière dans les sociétés du groupe, aux situations professionnelles suivantes :
- travail en équipes dites 3 x 8, permettant d’assurer une couverture alternée des postes de travail de 24 heures successives ;
- travail en équipes de nuit comprenant obligatoirement une plage de travail de nuit de 6 heures comprise entre 21 heures et 6 heures du matin pendant 180 nuits par an ;
- salariés victimes d’un accident du travail ou d’une maladie professionnelle ayant un taux d’incapacité signifié par la caisse primaire d’assurance maladie égal ou supérieur à 10 %.
Modalités
Les salariés concernés par le travail en équipes 3×8 et le travail de nuit tels que
décrits ci-dessus ont la possibilité de bénéficier d’un départ anticipé dont la durée varie en fonction des conditions ci-après :
- pour > 10 années effectuées : 3 mois de départ anticipé ;
- pour > 12 années effectuées : 4 mois de départ anticipé ;
- pour > 14 années effectuées : 5 mois de départ anticipé ;
- pour > 16 années effectuées : 6 mois de départ anticipé ;
- pour > 18 années effectuées : 7 mois de départ anticipé ;
- pour > 20 années effectuées : 8 mois de départ anticipé.
Toutefois, pour pouvoir bénéficier de cette possibilité de départ anticipé, les salariés ne doivent pas avoir quitté la situation professionnelle en équipes 3×8 ou de nuit plus de quinze ans avant la date de leur départ à la retraite.
Les salariés victimes d’un accident du travail ou d’une maladie professionnelle ont la possibilité de bénéficier d’un départ anticipé en fonction du taux d’incapacité signifié au salarié par la caisse primaire d’assurance maladie, dans les conditions ci-après :
- pour un taux d’incapacité égal ou supérieur à 10 % et inférieur à 15 % : 4 mois de départ anticipé ;
- pour un taux d’incapacité égal ou supérieur à 15 % et inférieur à 25 % : 6 mois de départ anticipé ;
- pour un taux d’incapacité égal ou supérieur à 25 % : 8 mois de départ anticipé.
Règles d’acquisition pendant les dispositifs de fin de carrière
Le tableau ci-dessous résume les droits d’acquisition de congés (CP, JRTT), de prime, de l’intéressement et de la participation.
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*proratisé
Rupture du contrat de travail : indemnité et préavis
Il s’agit ici de la rupture du contrat de travail suite à :
- un licenciement pour motif personnel ;
- un licenciement économique hors PSE (Plan de Sauvegarde de l’emploi).
Pour toutes les dispositions relatives aux licenciements pour motifs économiques, personnels ou celles relatives aux ruptures conventionnelles, les Parties conviennent de renvoyer aux règles de la convention collective et à ses évolutions ultérieures, relatives au personnel occupant, sur le dernier mois travaillé :
- un emploi cadre (classes F11 à I18) y compris les minorations et les majorations ;
- un emploi non cadre (classes B3 à E10).
Licenciement
Le licenciement est une rupture du contrat de travail à l’initiative de l’employeur.
Il est justifié par un motif inhérent à la personne (licenciement pour motif personnel) ou par un motif économique.
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Préavis
Lorsque le licenciement n’est pas motivé par une faute grave ou lourde, la durée du préavis ne peut être inférieure aux durées ci-dessous.
Groupe d’emploi | Indemnité de licenciement |
B, C, D, E |
1/4 mois de salaire de référence par an jusqu’à 10 ans 1/3 mois de salaire de référence par an pour les années à partir de 10 ans |
F, G, H, I |
Ancienneté < 8 ans : 1/4 mois de salaire de référence par an |
Ancienneté ³ 8 ans
1/5 mois de salaire de référence par an jusqu’à 7 ans 3/5 mois de salaire de référence par an pour les années à partir de 7 ans |
Indemnité de licenciement
Lorsque le licenciement n’est pas motivé par une faute grave ou lourde, le salarié bénéficie, s’il a une ancienneté supérieure à 8 mois, d’une indemnité de licenciement calculée comme suit.
Le montant de l’indemnité de licenciement est plafonné à 18 mois.
Salaire de référence
Le « Salaire de Référence » est utilisé dans le calcul de l’indemnité de licenciement.
Il est égal au montant le plus avantageux pour le salarié entre la moyenne mensuelle de la rémunération brute due :
- soit au titre des 12 derniers mois précédant la date à laquelle l’employeur a manifesté la volonté de licencier le salarié ou lorsque l’ancienneté du salarié est inférieure à 12 mois, des mois précédant cette même date ;
- soit au titre des 3 derniers mois précédant la date à laquelle l’employeur a manifesté la volonté de licencier le salarié.
Tout élément versé au salarié au cours des 12 ou 3 derniers mois, à périodicité supérieure à la période de référence concernée est pris en compte dans la limite d’un montant calculé à due proportion.
Majoration / minoration : groupes d’emploi F, G, H et I
Majoration, plancher et minoration de l’indemnité de licenciement pour les salariés relevant des groupes d’emplois F, G, H et I.
Le montant de l’indemnité de licenciement est plafonné à 18 mois.
Âge | Ancienneté | Majoration /
Minoration |
Plancher |
50 £ âge < 55 | ³ 5 ans | +20 % | 3 mois de salaire |
55 £ âge < 60 | ³ 5 ans | +30 % | 6 mois de salaire |
60 ans | |||
61 ans | -5 % | ³ ILL | |
62 ans | -10 % | ³ ILL | |
63 ans | -20 % | ³ ILL | |
64 ans et plus | -40 % | ³ ILL | |
ILL : Indemnité Légale de Licenciement |
Salaires minima hiérarchiques
Salaires Minima Hiérarchiques annuels
Les Salaires Minima Hiérarchiques (SMH) correspondent à une garantie minimale conventionnelle de salaire au-dessous de laquelle le salarié ne peut pas être rémunéré.
Une grille de rémunération applicable à l’ensemble des salariés des sociétés du groupe est établie chaque année. En tout état de cause, les montants retenus doivent être au minimum ceux définis et mis à jour par la Branche Métallurgie.
Les SMH annuels tiennent compte de l’ensemble des éléments bruts de rémunération y compris les avantages en nature versés en contrepartie ou à l’occasion du travail, quelles qu’en soient la dénomination, la nature, la périodicité, soit toutes les sommes brutes figurant sur le bulletin de paie et supportant les cotisations en vertu de la législation de la sécurité sociale à l’exception de :
- la prime d’ancienneté ;
- la part variable pour les emplois de classes F11 à H15 hors minimum garanti ;
- les primes ou majorations pour travaux pénibles, dangereux ou insalubres ;
- les contreparties salariales liées à des organisations ou conditions particulières de travail, mais non versées en contrepartie ou à l’occasion du travail (notamment les majorations de travail en équipes et les astreintes) ;
- les primes et gratifications ayant un caractère exceptionnel et bénévole ;
- les sommes issues de l’épargne salariale (prime de participation et d’intéressement) ;
- les primes d’invention.
En cas de rémunération inférieure au SMH annuel, un “complément annuel de rémunération” sera assuré par le versement d’une indemnité différentielle sur le bulletin de paie du salarié versée avant fin mai de l’année qui suit l’année civile de référence.
Pour l’année 2024, les SMH annuels prévisionnels sont regroupés dans le tableau suivant
Rampe de lancement
La grille des salaires minima hiérarchiques annuels applicable ci-dessus, est complétée par une grille complémentaire et spécifique de salaires minima, à destination des salariés âgés de moins de 27 ans occupant un emploi de classe F11 ou F12 afin de de valoriser la prise progressive d’autonomie et de responsabilités des collaborateurs en début de carrière. Elle a pour effet de leur permettre de bénéficier d’une évolution salariale automatique.
Le barème de cette rampe de lancement est applicable à compter du 1er janvier 2024.
Le changement de salaire minimum hiérarchique de la rampe de lancement se fait au 1er janvier de l’année qui suit le 24ème anniversaire du salarié. À compter du 1er janvier de l’année suivant son 27ème anniversaire, le salarié se voit appliquer les montants du barème unique des salaires minima hiérarchiques du groupe Airbus correspondant à la classe d’emploi et la durée du travail qui lui est applicable
Salaires Minima Hiérarchiques mensuels
Les SMH mensuels correspondent aux SMH annuels tels que définis ci-dessus, divisés par 13.
Dans le cadre d’une promotion, d’un changement de durée du travail (passage au forfait horaire ou au forfait annuel en jours) ou d’une embauche, une vérification est effectuée sur le salaire de base du salarié afin de s’assurer que le montant perçu est bien égal ou supérieur au SMH mensuel de la classe d’emploi proposée.
Ce SMH mensuel permet de rémunérer le salarié dès la prise du poste et des responsabilités exercées.
La mise au SMH mensuel est faite dès la prise d’emploi du salarié, après réalisation des réintégrations éventuelles dans le salaire de base (prime maîtrise, heures supplémentaires hebdomadaires forfaitaires…).
Compte tenu de leur structure spécifique de rémunération, les SMH des emplois cadres de classes I17 et I18 sont exprimés uniquement en annuel.
Santé
Remboursement des frais de santé
.
Ce que rembourse l’Assurance Maladie Obligatoire (Sécurité sociale) L’Assurance Maladie intervient en cas de consultation médicale, de prescription de médicament, d’hospitalisation, etc.
Le montant du remboursement de ces actes médicaux est plafonné selon un calcul propre à chaque prestation de santé, et en fonction de la situation de l’assuré et du respect ou non du parcours de soins coordonnés.
Après remboursement de l’Assurance Maladie obligatoire, il reste une partie à la charge du salarié.
Ce que rembourse la complémentaire santé ( IPECA)
Le complément au remboursement de l’Assurance Maladie obligatoire, jusqu’à la limite des garanties du contrat.
- Le forfait hospitalier.
- Les éventuels dépassements d’honoraires sous certaines conditions.
- Des soins non pris en charge par l’Assurance Maladie obligatoire au premier euro : homéopathie, ostéopathie, acupuncture, cures thermales…
Le taux de remboursement
Les niveaux de remboursement de la mutuelle sont généralement exprimés en pourcentage de la base de remboursement (BR) de l’Assurance Maladie obligatoire.
Si une garantie prend en charge 100 % de la base de remboursement, cela signifie qu’un acte, sans dépassement d’honoraires, est pris en charge en intégralité.
Par exemple, avec 125 % de prise en charge, tout ou partie des dépassements d’honoraires sont couverts dans la limite des frais engagés.
Le « reste à charge » pour le salarié : il s’agit des montants non remboursés par la Sécurité sociale et par IPECA :
- les franchises forfaitaires plafonnées sur les consultations et examens médicaux ;
- les montants d’honoraires dépassant le plafond de remboursement Mutuelle.
Le détail de votre couverture santé est consultable dans la fiche IPECA spécifique à votre société. Vous pouvez également contacter IPECA www.ipeca.fr pour le détail des prestations et éventuelles options choisies.
Les ayants droit du salarié
Les personnes couvertes qui peuvent bénéficier des prestations d’IPECA :
- le conjoint marié non séparé de corps, le partenaire de PACS ou le concubin ;
- les enfants du salarié, de son conjoint, du cosignataire du PACS ou de son concubin, âgés de moins de 27 ans poursuivant des études ou fiscalement à charge, ainsi que les enfants handicapés fiscalement à charge ;
- les ascendants rattachés au foyer fiscal.
La portabilité des droits garanties santé et/ou prévoyance
La portabilité permet au salarié (et à ses ayants droit) de continuer à bénéficier du dispositif IPECA santé et prévoyance (décès, incapacité) de l’entreprise à l’issue de son contrat de travail, sous réserve de remplir certaines conditions. Le maintien des droits ne peut excéder 12 mois.
Cotisations
Seul le régime de couverture individuelle est obligatoire que le salarié soit cadre ou non-cadre.
Les cotisations servant au financement du régime (couverture individuelle) s’élèvent à un montant correspondant à 2,1 % du salaire brut, limité à 8 Plafonds Annuels de la Sécurité sociale (PASS).
Le PASS est susceptible d’évoluer chaque année.
Remboursement frais de santé | Part salariale | Part patronale | Total |
Cadres | 0,73 % | 1,37 % | 2,10 % |
Salariés non-cadre | 0,97 % | 1,13 % | 2,10 % |
Les cotisations sont prises en charge par l’entreprise et par les salariés selon la répartition suivante :
Pour couvrir l’ensemble de la famille (au sens des ayants droit ci-dessus), l’option « famille » doit être souscrite directement sur le site IPECA.
Le coût mensuel de cette option s’élève à 0,96 % du PMSS (Plafond Mensuel de la Sécurité Sociale).
Le PMSS est susceptible d’évoluer chaque année.
Temps partiel et forfait jours réduit
Définitions
Le Temps Partiel concerne les salariés bénéficiant d’un « régime en heures ». Le Forfait Jours Réduit s’adresse aux salariés en « forfait jours ».
Le Forfait Jours Réduit s’entend pour une durée du travail réduite par rapport au forfait de référence applicable dans l’entreprise (214 jours).
Principes
La mise en place ou modification d’un Temps Partiel ou Forfait jours réduit s’effectue au moyen d’un avenant au contrat de travail suite à une demande du salarié à son responsable hiérarchique et aux Ressources Humaines avec un préavis minimum de 3 mois.
Cet avenant est conclu pour une durée de 12 mois basée sur l’année civile. Des modalités particulières permettent des entrées et sorties dans ce dispositif en cours d’année.
Il est renouvelable par tacite reconduction. Le retour à temps plein s’effectue de droit à la demande du salarié à l’échéance prévue contractuellement.
Temps partiel
Le temps partiel prend la forme de journées ou demi-journées non travaillées dans l’année civile.
Un calendrier prévisionnel des journées d’inactivité est établi d’un commun accord entre le salarié et son responsable hiérarchique.
Plots de taux d’activité disponibles : 90 %, 80 %, 70 %, 60 % et 50 %.
Nota : les taux de 60 % et 50 % sont accessibles uniquement aux salariés justifiant de contraintes personnelles ou d’emplois multiples conformément aux dispositions légales en vigueur.
Les JRTT issus du temps de travail sont proratisés (arrondis à l’entier le plus proche). Le temps partiel donne lieu à des jours d’inactivité.
Exemple de nombre de jours d’inactivité avec les hypothèses suivantes :
année de 365 jours, comportant 52 week-ends, 8 jours fériés et un nombre de JRTT de 15.
Taux d’activité |
Nombre de jours d’inactivité |
100 % |
0 |
90 % |
22 |
80 % |
46 |
70 % |
68 |
60 % |
91 |
50 % |
113 |
La rémunération est calculée au prorata du temps de travail contractuel.
Heures complémentaires
Les heures effectuées à la demande du responsable hiérarchique au-delà de la durée annuelle de travail réduite en fonction du taux d’activité constituent des heures complémentaires (HC).
Au maximum les HC réalisées ne peuvent dépasser 20 % de la durée de travail contractuelle (réduite) et ne peuvent porter la durée de travail annuelle au-delà de 1607 heures.
Elles donnent lieu à une majoration de salaire :
- de 10 % dans la limite du dixième de la durée de travail contractuelle ;
- de 25 % au-delà.
FORFAIT JOURS RÉDUIT
Le forfait jours réduit prend la forme de journées ou demi-journées non travaillées dans l’année civile. Le forfait jours réduit donne lieu à des jours d’inactivité.
Un calendrier prévisionnel des journées d’inactivité est établi d’un commun accord entre le salarié et son responsable hiérarchique.
Plots de taux d’activité disponibles : 90 %, 80 %, 70 %, 60 % et 50 %.
Les JRTT issus du temps de travail sont proratisés (arrondis à l’entier le plus proche). Le forfait jours réduit donne lieu à des jours d’inactivité.
Exemple de nombre de jours d’inactivité avec les hypothèses suivantes : année de 365 jours, comportant 52 week-ends, 8 jours fériés.
Taux d’activité |
Nombre de jours d’inactivité |
100 % |
0 |
90 % |
22 |
80 % |
46 |
70 % |
68 |
60 % |
92 |
50 % |
114 |
La rémunération est calculée au prorata du temps de travail contractuel.
Temps de travail : forfait jours
Salariés concernés
Il s’agit des salariés dont la durée de travail ne peut être décomptée en heures. À savoir :
- des cadres disposant d’une autonomie dans l’organisation de leur emploi du temps et dont la nature des fonctions ne les conduit pas à suivre l’horaire collectif applicable au sein de l’atelier, du service ou de l’équipe auquel ils sont intégrés ;
- de tout autre salarié dont la durée du temps de travail ne peut être prédéterminée et qui dispose d’une réelle autonomie dans l’organisation de son emploi du temps pour l’exercice des responsabilités qui lui sont confiées.
Appartiennent à cette catégorie, les salariés relevant d’un emploi cadre : classes d’emplois de F11 à H15 exception faite des salariés non autonomes dans l’organisation de leur emploi du temps (Travail en Équipe par exemple).
Des contrats « Forfait Jours » peuvent également être conclus avec des salariés occupant un emploi non cadre relevant des classes d’emplois E9 et E10 lorsque leur temps de travail ne peut être prédéterminé et lorsqu’ils disposent d’une réelle autonomie dans l’organisation de leur emploi du temps pour l’exercice des responsabilités qui leur sont confiées.
Organisation
Le temps de travail est réparti sur l’année civile (période de référence). Le nombre de jours travaillés sur la période de référence est de 214 jours.
La « journée de solidarité » est incluse dans le forfait de 214 jours.
Le temps de repos quotidien ne peut être inférieur à 11 heures consécutives.
Le temps de repos hebdomadaire ne peut être inférieur à 35 heures consécutives.
Jours de repos liés au forfait
L’application d’une convention de forfait en jours ouvre au salarié le bénéfice de jours de repos (JRTT) s’ajoutant aux repos hebdomadaires, congés payés légaux et conventionnels et jours fériés.
Calcul du nombre de JRTT :
365 (ou 366) | – nombre de jours de week-end ; |
– nombre de jours fériés chômés tombant un jour ouvré ; | |
– 25 jours de congés payés ; | |
– 214 jours. |
Exemple (en 2024) : 366 -104 -10 -25 -214 = 13 JRTT
Les JRTT doivent être pris par journée entière. À l’initiative du salarié, ils peuvent être placés sur les compteurs CET.
Fermeture collective : parmi ces JRTT, 6 d’entre eux sont imposés chaque année incluant obligatoirement la période entre Noël et le jour de l’an.
Variation du forfait selon la charge de travail
Chaque salarié a la possibilité de choisir de porter son forfait jours de 214 jours à 218 jours a minima, si sa charge de travail et les besoins du service le nécessitent : dispositif de renonciation à des JRTT, dans la limite des JRTT à la libre disposition des salariés.
En accord avec sa hiérarchie, le salarié doit effectuer ce choix avant le 31 décembre de l’année précédente. Le choix vaut pour 1 année civile.
Rémunération au titre de rachat de JRTT
Pour tout jour supplémentaire au-delà de 214 jours = salaire mensuel / 22 majoré de 10 %.
Elle sera versée en janvier de l’année d’application.
Temps de travail : forfait sans référence horaire
Forfait Sans Référence Horaire (H16 et plus)
L’importance des responsabilités qui sont confiées à certains salariés relevant d’un emploi cadre implique une grande indépendance dans l’organisation de leur emploi du temps. Ils sont habilités à prendre des décisions de façon largement autonome et perçoivent une rémunération se situant dans les niveaux les plus élevés des systèmes de rémunération de la société ou de l’établissement.
Ces salariés bénéficient d’un forfait sans référence horaire.
Ce régime du forfait sans référence horaire est appliqué aux salariés relevant des classes d’emplois allant de H16 à I18 de la convention collective nationale de la Métallurgie.
Il est établi un avenant individuel au contrat de travail.
Temps de travail et autres informations
Temps de travail effectif
- Le temps de travail effectif est le temps pendant lequel le salarié est à la disposition de l’employeur et se conforme à ses directives sans pouvoir vaquer librement à des occupations personnelles.
- Les temps rémunérés ou indemnisés sont, outre le travail effectif, des temps d’inactivité tels que les congés payés ou congés supplémentaires, le 1er mai, les jours fériés chômés, les absences indemnisées pour maladie, les accidents du travail, les accidents de trajet, la maternité, la paternité, l’adoption, les évènements familiaux et le forfait d’absences pour raisons familiales. Les temps d’inactivité, rémunérés ou indemnisés, n’entrent pas dans le calcul du temps de travail effectif.
- Le temps de présence dans l’entreprise comprend, outre le temps de travail effectif, des temps tels que les temps d’accès aux lieux de travail, les temps de repos, de pause ou encore de casse-croûte, non décomptés comme du temps de travail effectif.
- Le temps de trajet pour se rendre sur le lieu habituel d’exécution du contrat de travail n’est pas du temps de travail effectif, hors dispositions particulières.
Durées du travail maximales et repos
La durée maximale quotidienne de travail effectif est de 10 heures.
La durée maximale hebdomadaire de travail effectif est de 48 heures.
Le temps de repos quotidien ne peut être inférieur à 11 heures consécutives.
Le temps de repos hebdomadaire ne peut être inférieur à 35 heures consécutives.
Temps de travail : salariés non cadres non forfaités au régime en heures
La durée collective de travail est de 1607 heures, dont 7 heures au titre de la journée de solidarité (équivalent annuel de 35 heures hebdomadaires).
La durée du travail est répartie par principe sur 5 jours maximum du lundi au vendredi.
Hors l’environnement de production, les horaires applicables sont mis en place au niveau des Sociétés ou Établissements : plages communes et plages variables.
En dehors des plages communes, pour lesquelles la présence des salariés est obligatoire, les salariés organisent leur temps de travail avec l’accord préalable du responsable hiérarchique.
La « journée de solidarité » est incluse dans le forfait de 1607 heures.