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Auteur/autrice : Benoît Jolivel

Techniciens

La CFE-CGC, votre organisation syndicale, agit au quotidien
pour donner aux techniciens reconnaissance et perspectives.

Lire le document en cliquant sur l’image ci-dessous :

Droit à la déconnexion

Quelle est la problématique ?
Inflation d’e-mails le soir et le week-end, appels sur les téléphones professionnels en dehors des heures de travail ou même en congé : à l’ère du numérique, il est bien souvent difficile de se déconnecter !

Que dit la loi ?
En réponse à cette hyper connexion, la loi Travail de 2016 a inscrit la notion de “droit à la déconnexion” dans le Code du travail. Si la loi n’apporte pas de définition concrète de ce droit, elle en précise l’objectif à savoir assurer le respect des temps de repos et de congés en vue d’assurer le respect de leur vie personnelle et familiale. Il s’agit donc du droit, pour un salarié, de ne pas être joignable par les outils de communication en dehors de son temps de travail.

La question fondamentale de la charge de travail…
Pour permettre au salarié d’exercer de manière effective son droit à la déconnexion, il ne suffit pas de rappeler dans l’accord qu’il peut se déconnecter.
C’est bien la question plus fondamentale de la charge de travail qui se cache derrière le droit à la déconnexion. Une personne en surcharge de travail n’est pas en capacité de réellement se déconnecter. Des outils d’alerte doivent donc être instaurés pour assurer la régulation effective de la charge de travail du salarié et lui donner les moyens de pouvoir réellement déconnecter.

Et chez Airbus ?
L’accord QVT, négocié et signé par la CFE-CGC en 2018, défini le droit à la connexion et au repos choisis.
Comme demandé par la CFE-CGC, l’accord rappelle l’obligation de respecter les horaires d’ouverture des établissements : il n’est plus possible de travailler en dehors de ces horaires sur nos sites.
Suggéré par la CFE-CGC, l’accord prévoit que ces sujets doivent être appréhendés au niveau local. La CFE-CGC a proposé, et c’est acté dans l’accord, que les modes de fonctionnement concernant la connexion et le repos choisis doivent faire l’objet d’un échange au sein de l’équipe entre managers et salariés.

>> Un problème, une question sur la connexion choisie…contactez vos représentants CFE-CGC.

Réforme des retraites

Après une première phase de 18 mois de concertation avec les partenaires sociaux, le gouvernement relance, en cette rentrée, les échanges sur la future réforme des retraites, un dossier ultra-sensible. Mobilisée, la CFE-CGC a été reçue à Matignon vendredi 6 septembre.

Concertation retraites : acte II.
En recevant, en cette rentrée, les partenaires sociaux dont la CFE-CGC vendredi dernier à Matignon, Jean-Paul Delevoye, récemment entré au gouvernement comme haut-commissaire aux retraites, a officiellement donné le coup d’envoi d’une nouvelle phase de concertation sur la future réforme systémique souhaitée par l’exécutif et promesse de campagne d’Emmanuel Macron. La première phase s’était achevée le 18 juillet par la présentation aux syndicats et au Premier ministre du rapport Delevoye, au terme de 18 mois de concertation. Dans les grandes lignes, ce rapport prévoit, à partir de 2025, de passer des 42 régimes existants à un système universel de retraite par répartition qui concernera tous les actifs : salariés du privé, fonctionnaires, indépendants. Ce sera un système par points financé par les cotisations des travailleurs du privé et du public.

Plusieurs sujets sur la table :

La nouvelle phase d’échanges, préalable à un futur projet de loi, doit également s’accompagner de consultations citoyennes numériques. Avec les partenaires sociaux, la suite de la concertation va s’articuler sur divers points (paramètres sur les conditions d’ouverture des droits à la retraite, éléments de solidarité, taux de cotisation, pensions de réversion, cas des agents de la fonction publique…) et en particulier l’épineuse question de l’âge de départ à la retraite. Si le rapport Delevoye préconisait un âge de départ de 64 ans pour bénéficier d’une retraite à taux plein, avec un système de décote/surcote, Emmanuel Macron a depuis semé le trouble, indiquant préférer une modulation de la durée de cotisation plutôt que de l’âge de départ.

François Hommeril : « Une réforme inutile comportant des risques de régression sociale »

L’imbroglio causé par le Président de la république n’a pas manqué de faire réagir les partenaires sociaux, en premier lieu la CFE-CGC. « La saillie présidentielle sur l’âge pivot a réduit pratiquement à néant tout le travail que nous avions fait, déplore François Hommeril, président de la CFE-CGC, dans les colonnes de Libération.

Il y en a un peu marre, ce n’est pas la première fois que l’on constate qu’il est difficile de travailler avec l’exécutif. La référence à une durée de cotisation pénalise tout le monde, et pas que les cadres.
Aujourd’hui, l’entrée dans la carrière se fait en moyenne à 22 ans. Avec quarante-trois ans de cotisations obligatoires, comme cela est déjà prévu, ça fait une retraite à 65 ans. Donc un âge pivot à 64 ans, c’était plus favorable ! »

Plus largement, François Hommeril rappelle que « la CFE-CGC n’était pas en demande d’une réforme des retraites », la jugeant « inutile et comportant des risques de régression sociale ».

Dans ce contexte, la CFE-CFC reste fortement mobilisée pour la suite de la concertation. Elle s’attellera à ce que la réforme ne pénalise pas l’encadrement et qu’elle ne remette pas en cause le niveau de protection des retraités.

Données personnelles

Il y a un peu plus d’un an, l’Union européenne adoptait le Règlement Général sur la Protection des Données (RGPD).

En 2017, il y a eu plus de données personnelles livrées et enregistrées que durant toutes les années précédentes cumulées.

« Eviter des dérives dommageables dans la gestion des données et leur protection » : en savoir plus en lisant le document joint…

Procès France Télécom

Des souffrances au travail trouvant leur origine dans l’organisation du travail de l’entreprise, et affectant des salariés de manière collective, peuvent-elles être qualifiées de harcèlement et sanctionnées à ce titre ?

L’emblématique procès France Télécom, dont le jugement sera rendu en décembre prochain, est l’occasion de mettre en lumière la question cruciale du harcèlement moral dit « institutionnalisé » dans le cadre d’une entreprise.

En savoir plus, en lisant le document joint.
Cliquer sur l’image :

100% santé

Applicable à partir de janvier 2020 ou 2021 suivant les sujets, découvrez plus en détail les conséquences de cette réforme en lisant le document joint :

Etude d’une chaîne A321 à Toulouse

Le Conseil d’Administration d’Airbus réuni le 30 juillet 2019 à Amsterdam a annoncé le lancement d’une étude pour une chaîne d’assemblage finale des Airbus A321 sur le site de Jean-Luc Lagardère, à Toulouse.

Cette nouvelle chaîne d’assemblage modernisée permettra d’augmenter les capacités de production des Airbus A321.

La CFE-CGC se réjouit des succès commerciaux rencontrés par la famille des mono couloirs, nouvelle génération et en particulier l’A321, confirmant ainsi la pertinence de son lancement et sa montée en cadence de production.

La CFE-CGC se veut confiante quant à l’aboutissement de l’étude lancée pour produire des Airbus A321 à Toulouse.

Le site de Jean-Luc Lagardère présente en effet toutes les capacités nécessaires et la compétitivité, les salariés d’Airbus en France toutes les compétences, pour répondre à ce nouveau challenge.

Et c’est reparti…

Après la pause estivale, la CFE-CGC Airbus avions est de retour sur votre application et sur les réseaux sociaux.

Nous espérons que vous avez passé de bonnes vacances et vous souhaitons bon courage pour cette rentrée.

Ces prochaines semaines seront marquées par la préparation des élections de vos représentants au CSE : élections programmées dans les 4 établissements de Nantes, Saint-Nazaire, Toulouse Opérations et Toulouse SAS, le 28 novembre 2019.

Nous avons l’ambition de toujours plus et mieux vous informer sur l’actualité industrielle et sociale.

Vos représentants CFE-CGC sont à votre disposition pour répondre à toutes vos questions et vous accompagner au quotidien.